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Bien qu’on constate occasionnellement une recrudescence des cas déclarés, la rougeole est beaucoup plus rare de nos jours grâce à la vaccination. Elle est causée par un virus de la famille des paramyxovirus, qui se propage par contact direct (contact avec les sécrétions du nez ou de la gorge d’une personne infectée), par voie aérienne (par l’expulsion de fines gouttelettes dans l’air [éternuement, toux, respiration]) et par contact indirect.
Semblables en apparence, ces maladies sont pourtant bien distinctes en ce qui a trait à la période d’incubation et de contagion, aux signes avant-coureurs, aux symptômes, etc. Tout cela diffère, et il est parfois difficile de s’y retrouver.
Toux
Fièvre
Écoulement nasal
Yeux bouffis
Conjonctivite
Taches de Köplik (petites taches blanches sur une muqueuse rouge à l’intérieur de la joue)
Plaques rouges ou brunes laissant paraître des intervalles de peau saine
Fatigue
Maux de tête légers
Fièvre
Frissons
Douleurs musculaires ou articulaires
Démangeaisons
Boutons rouges se transformant en cloques
Environ 10 jours après la contamination
De 10 à 21 jours après la contamination
De 4 jours précédant l’apparition de l’éruption à 5 jours après le début
De 2 jours avant l’apparition des premiers symptômes jusqu’à 7 jours après le début
Il existe d’autres maladies virales contagieuses présentant des symptômes semblables. Pour un diagnostic précis, consultez toujours un professionnel de la santé.
Au-delà des symptômes liés à la rougeole, des complications peuvent survenir (p. ex. : infection pulmonaire et encéphalite) et, parfois, entraîner des séquelles (dommages au cerveau) et, plus rarement, la mort (dans les pays développés, le décès survient dans 2 à 3 cas sur 1000. Ce taux augmente à 3 à 5 cas sur 1000 dans les pays en développement). Les complications semblent cependant plus fréquentes chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie grave ou par un traitement et chez les tout-petits de moins d’un an ainsi que chez les personnes qui souffrent de malnutrition (spécialement d’une carence en vitamine A).
Si elles ne sont pas immunisées, les femmes enceintes devraient éviter d’entrer en contact avec les personnes infectées par la rougeole. Les risques de malformations ou de fausses couches sont accrus si la mère contracte le virus pendant la grossesse.
Il n’existe aucun traitement contre cette maladie. La rougeole est simplement combattue par l’organisme, d’où l’importance de la vaccination, afin d’éviter de la contracter.
Cependant, il existe des moyens de soulager la douleur, les démangeaisons ou la fièvre des personnes malades : en utilisant p. ex. des médicaments en vente libre, comme l’acétaminophène. Chez les adultes, certains médicaments peuvent aussi être prescrits.
À savoir!
Si vous avez été en contact avec quelqu’un atteint de la rougeole, communiquez avec votre médecin ou votre CLSC afin de savoir si vous pouvez recevoir le vaccin ou une injection d’anticorps.
Depuis, la découverte du vaccin contre la rougeole en 1963, la vaccination est la meilleure façon de prévenir la maladie. Elle protège plus de 95 % des enfants. Le vaccin RRO (rougeole, rubéole et oreillons) fait partie du calendrier de vaccination du Ministère de la Santé et des Services sociaux.
Avant d’opter pour un produit en particulier dans le but de soulager vos symptômes, demandez conseil à votre pharmacien. Il est là pour vous!
Les renseignements contenus dans cet article sont présentés strictement à titre informatif et ne visent pas à fournir des renseignements complets sur les sujets traités ni à remplacer les conseils d’un professionnel de la santé. Ces renseignements ne constituent pas des consultations, diagnostics ou opinions médicales, et par conséquent, ne doivent pas être interprétés comme tels. Veuillez consulter votre professionnel de la santé si vous avez des questions au sujet de votre état de santé, de vos médicaments ou de votre traitement.